• J'aime l'oeuvre de Franz Marc, peintre expressionniste allemand du début du 20e siècle. Cette oeuvre très attachante, peuplée d'animaux bienveillants, a été interrompue brutalement par la mort de Franz Marc sur le Front, à Verdun, le 4 mars 1916. 

     

     

     

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  • Tel est le titre de cette nouvelle de Villiers-de-l'Isle-Adam, parue dans La Semaine parisienne en 1874. Elle épingle la bourgeoisie, sa nullité pompeuse et sa cupidité hypocrite.

    Attention, ceux qui aimeraient disposer d'un menu tout prêt pour participer à l'émission Un dîner presque parfait seront déçus : aucune recette, aucun nom de plat susceptible de mettre l'eau à la bouche ne seront proposés ici.

     

     

     

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  • Avec Samuel, ils sont sur cette route qui serpente dans la brume le long de la mer du Nord, à travers des collines d'eulalies. Elle se souvient, elle ne connaissait pas leur nom, elle appelait ça des herbes, et Samuel avait expliqué, il avait même donné le nom latin, ce sont des plantes de la Chine ou du Japon. Eulalie, elle aimait bien ce nom très doux. Samuel a arrêté la voiture dans une clairière, au bout d'un chemin de terre. A travers le pare-brise piqué de gouttelettes, ils regardent ensemble les écharpes de brume qui circulent au ras des plantes. La lueur du jour qui se lève éclaire le ciel d'un éclat multiplié par les gouttes de rosée. Les hautes tiges sont immobiles, légères, fusantes, exultantes. Il n'y a pas un bruit. Ujine entend la vibration de son coeur, et elle pose son oreille sur la poitrine de Samuel pour écouter le rythme qui bat à la même cadence, un coup court, un coup long... C'est un moment de bonheur comme elle croit n'en avoir jamais connu avant.

    eulalies

    Eulalies ou roseaux de Chine

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  • Michel Tournier conclut le recueil Le médianoche amoureux par une nouvelle intitulée Les deux banquets ou La commémoration.

    Cette courte nouvelle n'est pas sans rappeler la nouvelle de Villiers de l'Isle Adam, Le plus beau dîner du monde.

    Pourtant, si les circonstances sont comparables, la portée en est tout à fait différente. Ici, la répétition sacralise l'acte.

     

     

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  • La vie mode d'emploi, c'est l'histoire, ou plutôt les histoires, d'un immeuble bourgeois parisien, dans le quartier de la Plaine Monceau. Dans chacun des appartements de cet immeuble, Georges Perec décrit des personnages et des scènes qui s'imbriquent à la manière d'un puzzle sur un siècle.

    Au premier étage de l'immeuble habite Madame Moreau, riche chef d'entreprise, qui offre des dîners monochromes étonnants.

     

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